Méandre de Queuille |
Rock n' Roll est le moins qu'on puisse dire pour ce week end sur les chapeaux de roues en Auvergne !
Débutons d'abord par une virée en ce vendredi à Chateau Neuf les Bains dans le Puy de Dôme pour une journée grimpe placée sous le signe du soleil.
Beau temps, magnifique falaise le long d'une rivière, que demander de plus !
Le soir venu direction Les Cabanes des Combrailles pour reprendre un peu d'altitude et passer une nuit parmi des chouettes et des martres jouant avec les glands :
Si vous êtes sensible au vertige mieux vaut vous abstenir car l'échelle de corde/barreau pourrait vous refroidir sérieusement.
Mais que trouvons nous en déambulant dans ce village de 3 hectares évoquant la célèbre bande dessinée Astérix.
Une autre hutte d'avantage accessible aux terriens :
Non ce n'est pas un volcan en cours de formation mais un tronc d'arbre en cours de calcination. Dommage je sais...
Petit saut en soirée à St Gervais d'Auvergne, l'épicentre du pays avec sont cloché magnifique baigné des derniers rayons de soleil de la journée. Je vous invite à entrer chez Tété, phénomène local, pour déguster un de ses plats dépaysant !
Une nuit calme, enfin presque, au milieu de la faune des strates supérieures de la forêt et c'est reparti pour une journée de grimpe à Chateau Neuf les Bains.
Au passage on peut admirer un ouvrage d'art signé Eiffel, le viaduc des Fades surplombant la Sioule.
Ainsi que le barrage des fades. Il faut bien produire quelques électrons de temps en temps ...
Viaduc des Fades |
Si si, il est bien possible de faire de la plaisance en Auvergne. Et toc ...
Voici un vitrail qui vaut le détour dans la petite église St Jean Baptiste de Queuille :
Et pour ceux qui ne le connaissent pas, voici le célèbre méandre de Queuille dessiné pour notre plus grand plaisir par dame la Sioule.
De retour sur la falaise avec une vue générale :
Que la roche est belle quand elle brille de mille feux !
Un dièdre magnifique à faire en 5sup mais attention il faut monter au dessus du point !!
Le ciel se couvre et le thermomètre chute sensiblement, il est temps de rentrer.
En passant je vous propose ce cliché du Gour de Tazenat, lac formé dans un cratère de volcan au nord du Puy de Dôme. Sa profondeur atteint 66 mètres pour 700 mètres de diamètre.
Petite pause à Longue pour croquer un morceau et dormir un peu.
Au petit matin météo exécrable, ciel ultra chargé, léger crachin, volutes de brouillard accrochées aux reliefs.
La journée s'annonce morose d'autant plus que nous avons décidé d'escalader la plus haute voie d'Auvergne pour conclure en apothéose ce week end.
Il faut alors laisser parlé son instinct. Qui ne tente rien n'a rien. C'est donc reparti avec le van, plein sud, direction le Cantal !
Virages de coudes on se prend de la pluie, Issoire le plafond est à 1200m à vu de nez, brouillard sur tous les reliefs.
On s'accroche toujours, on pousse jusqu'à Massiac. Couverture nuageuse exécrable mais que vois je, un halo de lumière dans un petit coin du ciel, un pâle soleil se dessine, livide, derrière cette masse nuageuse puis disparait aussitôt.
De moins têtu que nous, enfin surtout que moi, seraient rentré au chaud mais non et c'est là que l'instinct montagnard prend le dessus.
La couche nuageuse ne parait pas épaisse. A peine 300 mètre à vu de nez si le soleil à réussi à pointer ses rayons à travers.
Avec un plafond bas à 1200 ça doit se dégager à 1500.
Poursuivons donc ! En route pour Murat dans le Cantal !
Arrivé sur place, la météo est pire que tout mais il ne faut jamais baisser les bras. Cette vallée est connue pour son climat détestable. Hauts les cœurs, allons de l'avant encore et toujours.
L'instinct et la méthode Coué portent souvent leurs fruits.
On grimpe on grimpe, direction le Puy Mary et soudainement, tel un drap soulevé par le vent, les nuages disparaissent et laissent place à un ciel bleu somptueux. Le soleil baigne les cimes et réchauffe nos cœurs de grimpeur.
Le Puy Mary est en vu, point culminant du Cantal avec ses 1783 mètres.
Nous passons le col d'Eylac pour contempler notre objectif de la journée tant désiré : Le Roc d'Hozières et ses 250m de parois allant du 4sup au 5sup. De quoi dérouler quelques longueurs dans un massif à couper le souffle.
Roc d'Hozières |
Roc d'Hozières |
Arrivée au parking le long de la D680 |
L'ascension se fait sur des orgues basaltiques. Elle est très accessible au niveau technique par contre elle demande une bonne lecture de la voie car l'espacement entre les points est parfois très important et demanderait au grimpeur égaré de faire de belles traversées pour aller chercher le point.
Un mur d'orgue magnifique.
On commence à prendre de la hauteur. Quel plaisir !
Ce relais est bien rouillé mais il tient toujours.
L'arrivée au sommet se fait en libre, attention donc de bien assurer ses pas sinon la chute libre sera longue.
Je partage avec vous le panorama du sommet avec un ciel qui se charge fortement en nuage :
Le Puy Mary |
Un peu de poésie tout de même |
Un sommet à gravir pour les fourmis me direz vous... |
Je raccroche l'appareil photo sur ces vues magnifiques du massif du Cantal qui nécessiteront un autre article l'année prochaine. Peut être à l'occasion d'un trek sur une semaine... Avis aux amateurs !
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